vendredi 1 décembre 2006

Présentation de l'article paru dans Action Parents octobre 2006

Ils sont rares, mais on les entend régulièrement, ceux et celles qui militent pour l’abolition pure et simple des « devoirs et leçons ». Denise Desrochers, enseignante au primaire, fait partie de ces personnes qui estiment que « quand la cloche sonne, les élèves devraient en avoir fini avec le scolaire ». Selon elle, « ni les parents ni les enfants ne devraient être obligés de poursuivre entre eux ce qui relève de l’école et de son personnel. »

La vaste expérience de madame Desrochers l’a en effet amenée à considérer que, du moins au cours de tout le primaire, le travail scolaire après les heures de classe « génère des émotions négatives, saccage les relations familiales, nuit à la forme physique et fait obstacle à l’apprentissage ». Elle soutient de plus que le « transport et traitement pas toujours délicat du matériel scolaire provoque sa détérioration prématurée, et que l’argent ainsi gaspillé pourrait être drôlement mieux utilisé pour favoriser la réussite des élèves! ».

Pour Denise Desrochers, « ne pas donner de devoirs et de leçons, ça veut dire donner aux enfants du temps pour bouger afin de cultiver leur santé tant physique que mentale. Ça veut aussi dire ne pas courir le risque que les enfants soient confrontés à une image négative de leurs parents lorsque ceux-ci ne comprennent pas ou lorsqu’ils « expliquent mal ». Selon cette enseignante, les élèves en difficulté d’apprentissage autant que ceux qui sont surdoués ont besoin de réaliser des activités supplémentaires ou particulières, mais ces activités devraient être conduites durant les heures de classe et par des spécialistes de l’éducation!

Mme Lynda Gosselin
Agente de recherche
Pour la revue Action Parents

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